Tout commence par un briefing : une série de réunions, un moodboard, quelques notes sur le résultat escompté et hop, c’est parti ! Et si cette approche était trop superficielle ? Et si les espaces les plus percutants ne se résumaient pas à une liste d’exigences, mais relevaient davantage d’un sentiment partagé d’appartenance ?
L’importance de la co-création
Le design n’est pas qu’une question de matériaux et d’aménagements. Il en va aussi des personnes. Elles sont plus susceptibles d’établir un lien avec un espace donné si elles ont eu leur mot à dire dans sa conception. Qu’il s’agisse d’une équipe qui propose des idées pour son nouveau lieu de travail ou d’un designer qui présente des concepts à un client en temps réel, la co-création permet d’obtenir un processus plus dynamique et un résultat plus significatif.
Cette approche est particulièrement importante dans les nouvelles pratiques de design, telles que la neuroesthétique et la conception neuro-inclusive, où il est essentiel de comprendre comment les personnes réagissent à un espace sur les plans physique et émotionnel. Ces méthodes mettent les concepteurs au défi d’envisager la lumière, la texture, le motif et le flux spatial selon une perspective centrée sur l’humain. Mais, comme chaque cerveau a sa propre façon de traiter un espace, la co-création devient essentielle. Il est impossible de créer des environnements inclusifs sans tenir compte de ses futurs occupants.
D’intervenant à acteur
Lorsque les personnes sont impliquées dès le début dans le processus, non pas en tant que simples preneurs de décision, mais comme co-créateurs, les espaces commencent à refléter leurs histoires, besoins et particularités. C’est là qu’une salle de classe devient un terrain de jeu créatif, qu’un bureau se transforme en une deuxième maison pour l’équipe et qu’une chambre d’hôtel offre une expérience inoubliable. Les intervenants deviennent des partenaires actifs, voilà le véritable pouvoir de la co-création. Bref, c’est là que l’on passe d’une liste d’exigences à satisfaire à un sentiment d’appartenance.
La flexibilité est essentielle dans la co-création. L’exploration rapide de différentes options — que ce soit sur le plan de l’aménagement, de la texture ou de la couleur — peut contribuer à donner vie à différentes idées. C’est à ce niveau que les revêtements de sol modulaires, comme les dalles de moquette, jouent un rôle pratique.
Comme elles sont faciles à poser, à retirer et à repositionner, les dalles modulaires permettent de tester différentes solutions et de les modifier en cours de route, sans pour autant devoir repartir de zéro. Cette adaptabilité favorise la créativité et facilite la prise en compte des idées fournies par différents intervenants.
La co-création n’est pas une tendance, mais un changement de mentalité. On oublie la relation prestataire-client au profit d’un modèle plus collaboratif. Et quand toutes les parties concernées se sentent valorisées et entendues, le résultat n’est pas simplement un projet de meilleure qualité, mais un espace qui leur appartient pleinement.
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